Timide, patiente, naïve, douce et très pieuse, elle reste à l’écart du monde de la Cour, ayant des difficultés à parler le français. Elle s’entoure surtout de suivantes espagnoles. ♛
En 1666, la mort de sa tante et belle-mère Anne d’Autriche la prive d’un appui précieux. Très admirative de son époux, elle souffre de ses infidélités.
Marie-Thérèse d’Autriche attache de l’importance à son rôle de mère et apporte son soutien à Bossuet, chargé de l’instruction du Dauphin, comme en témoigne leur correspondance : « Ne souffrez rien, Monsieur, dans la conduite de mon fils, qui puisse blesser la sainteté de la religion qu’il professe, et la majesté du trône auquel il est destiné. »
Elle accompagne le Roi lors de tous ses déplacements officiels. En 1667, elle participe notamment au voyage dans les Pays-Bas espagnols, en pleine guerre de Dévolution menée pour défendre ses propres droits sur le trône espagnol. Mais en 1683, son périple en Bourgogne et en Alsace l’épuise. À son retour à Versailles, elle tombe malade et meurt brutalement d’un abcès. Le Roi a alors cette phrase cruelle qui montre le peu d’intérêt qu’il éprouvait à l’égard de son épouse : « Voilà le premier chagrin qu’elle m’ait donné ».
Source
chateaudeversailles.fr
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